Le point sur la chimio
La chimio adjuvante sert à réduire le risque de récidive.
La chimiothérapie dite adjuvante apour but de réduire le risque de récidive à distance (de métastases), en bloquant la multiplication d’éventuelles cellules persistantes après la chirurgie.
La chimio classique utilise des médicaments cytotoxiques.
Les médicaments cytotoxiques ciblent les mécanismes impliqués dans la multiplication cellulaire en général (et détruisent donc toutes les cellules en multiplication rapide, y compris des cellules saines, d’où parfois des effets secondaires). Les chimio ciblées utilisent de nouveaux médicaments qui s’attaquent aux mécanismes mêmes de l’oncogenèse avec une spécificité importante pour les cellules cancéreuses.
Un malade reçoit en moyenne 8 séances de chimio.
En moyenne, le nombre de séances par patient était de 8 en 2010.
La chimiothérapie agit en bloquant la division des cellules tumorales.
Vrai. De ce fait, elle agit sur toutes les cellules cancéreuses présentes dans l’organisme, même sur celles qui ne sont pas encore détectables.
La chimiothérapie dite néo-adjuvante précède un traitement chirurgical.
La chimio néo-adjuvante vise à diminuer la taille de la tumeur et à permettre ainsi une opération chirurgicale. Cette chimio réalisée avant un traitement permet également d’évaluer la réponse de la tumeur aux médicaments anticancéreux et d’ajuster l’indication d’une chimiothérapie supplémentaire après l’opération.
Le nombre de patients bénéficiant d’une chimio est en augmentation.
Le nombre de malades traités par chimiothérapie croît plus vite que le nombre de nouveaux cas de cancers, car les indications des chimiothérapies s’élargissent (stades avancés, métastases, récidives, rechutes…) et certains malades reçoivent un plus grand nombre de cycles de chimiothérapie.
Les thérapies ciblées comprennent la classe des anticorps monoclonaux.
Les chimio ciblées comprennent aussi la classe des inhibiteurs enzymatiques. Entre 2004 et avril 2012, 42% des nouvelles molécules mises sur le marché, soit 16 médicaments anticancéreux sur 38, appartenaient à la classe des thérapies ciblées.
Dans la plupart des cas, les séances de chimio ne nécessitent pas d'hospitalisation.
Plus de 90 % des traitements sont réalisés en hôpital de jour (séance) et moins de 10 % des malades sont traités en hospitalisation complète (séjour).
En termes de localisation, la chimio bénéficie le plus aux cancers digestifs.
En nombre de séances et de séjours, la chimio est la plus pratiquée pour traiter les cancers digestifs. Viennent ensuite les cancers du sein, hématologiques, de l’appareil respiratoire, gynécologiques…
Toutes les chimio n'entraînent pas d'effets secondaires (fatigue, chute des cheveux, troubles digestifs…).
Les effets secondaires existent : fatigue, chute des cheveux, nausées, vomissements, diarrhées, constipation, manque de globules rouges, de globules blancs…
Toutefois, ils ne sont pas systématiques et sont de nature, de fréquence et de sévérité variables d’un protocole de chimiothérapie à un autre.
La chimio s’administre par voie intraveineuse ou orale.
Certaines chimiothérapies sont aujourd’hui disponibles en formes « orales », en comprimés. Mais l’administration par perfusion intraveineuse reste la plus fréquente, avec implantation d’une chambre à cathéter (boîtier sous la peau qui facilite les administrations intraveineuses répétées et le confort).
La durée moyenne d’une chimio est de 6 mois.
La durée est très variable. Elle est en moyenne de 6 mois et comprend des bilans réguliers, tous les 2 ou 3 mois, afin de juger de son efficacité. Elle se déroule en cycle ou en cure, alternant des phases de traitement et des phases de repos (pendant 1 à 4 semaines) pour laisser à l’organisme le temps de récupérer.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.