Quand bébé ne vient pas, quelles sont les solutions ?

La stimulation de l'ovulation et les différentes techniques d'assistance médicale à la procréation ont considérablement progressé. Elles sont proposées aux couples qui n'arrivent pas à avoir d'enfant. Quelles sont ces techniques ? Leur principe, les chances de succès et dans quels cas les met-on en pratique ?
Sommaire

La stimulation de l'ovulation

Les indications

Absence ou anomalie de l'ovulation et grandes difficultés à mettre en route une grossesse.

Le principe :

Des hormones sont administrées par voie orale ou par injection à partir du 2e jour des règles pour déclencher une ovulation. L'ovulation est surveillée par des échographies et des dosages d'hormones. Des rapports sexuels réguliers pendant le traitement sont une des conditions.

Quelles sont les chances de grossesse ?

De l'ordre de 10 à 20% après la première stimulation.

L'insémination intra-utérine

Les indications

En cas d'anomalie du col de l'utérus ou de la glaire cervicale, gênant le passage des spermatozoïdes. En cas d'infertilité masculine (troubles de l'éjaculation, anomalie du sperme) ou d'infertilité inexpliquée.

Le principe :

Le sperme du conjoint (ou d'un donneur anonyme) est déposé dans l'utérus à l'aide d'un cathéter introduit par les voies naturelles. Le sperme est recueilli en laboratoire le jour même de l'insémination après un délai d'abstinence sexuelle de 2 à 3 jours. L'insémination est précédée d'une stimulation de l'ovulation.

Quelles sont les chances de grossesse ?

De l'ordre de 10 à 15% par cycle de traitement. La répétition du traitement augmente les chances de succès jusqu'à maximum 6 inséminations.

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Source : Dossier de presse de la Campagne d'information en France sur l'infertilité et ses traitements, Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), 10 mars 2009.