Que faire contre le mal des transports ?
Le mal des transports : un conflit de sensations
Le mal des transports provient d'un conflit entre les informations visuelles et celles perçues par l'oreille interne. Par exemple, lorsque vous regardez une carte routière, votre image visuelle est fixe, tandis que votre oreille interne capte les accélérations et les virages. C'est précisément pourquoi on recommande au sujet sensible au mal de mer de regarder par la vitre, pour mieux coordonner les informations visuelles à celles de l'oreille interne.
Cet équilibre qui nous permet de situer notre corps dans l'espace dépend de la vision et de l'oreille interne, mais également de notre perception des mouvements, renseignée par nos muscles, nos appuis, c'est ce que l'on appelle la proprioception. C'est en s'appuyant sur ce dernier intervenant qu'est née l'idée selon laquelle l'activité physique, bien connue pour améliorer l'équilibre, pouvait aider à régler le conflit entre les informations visuelles et de l'oreille interne et donc la sensibilité au mal des transports. On a effectivement constaté que le mal des transports était moindre chez les personnes ayant pratiqué des activités sportives avant l'âge de 18 ans, notamment type judo ou trampoline, c'est-à-dire les activités qui font le plus travailler l'équilibre corporel.
La limite des médicaments contre le mal des transports
Concernant les médicaments, il en existe plusieurs catégories : antihistaminiques, amphétamines, antiémétiques. Certains sont plus efficaces que d'autres et cela varie selon les circonstances. Attention, la plupart d'entre eux présentent des contre-indications, notamment chez les femmes enceintes et les enfants. Et ils ne permettent généralement pas de mettre en place des mécanismes d'habituation.
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