Que manger pour prévenir la maladie d'Alzheimer ?

Que faut-il mettre dans son assiette pour diminuer son propre risque de développer une maladie d'Alzheimer ? Au fil des publications épidémiologiques, cliniques et scientifiques, la réponse à cette question est de plus en plus précise.
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Prévenir la maladie d'Alzheimer

La maladie d'Alzheimer et autres types de démences apparentées nous inquiètent à juste titre : plus de 850.000 Francais sont atteints d'une maladie d'Alzheimer. Les personnes dont un proche est atteint redoutent encore plus d'être touchées ultérieurement, elles aussi, par cette redoutable maladie. Nous avons donc tous à gagner à définir et à suivre des règles préventives. L'entretien des fonctions cognitives est la première mesure à respecter. Il s'agit de faire travailler son cerveau à tout âge, inlassablement, en l'entraînant à réaliser des activités aussi diverses que possible. C'est ainsi que l'on recommande les mots croisés, les jeux de carte et autres sudoku, mais également, les activités sociales et manuelles telles que les sorties, les rencontres, le bricolage, le cinéma, la culture, etc. A noter que l'activité physique est aussi indispensable tant pour l'entraînement physique et musculaire que pour l'entretien cérébral et le moral. Il existe un autre domaine à ne surtout pas négliger et pour lequel les preuves s'accumulent sérieusement en termes de bénéfices : l'alimentation.

Que manger contre Alzheimer ?

Les antioxydants présents dans les fruits et légumes jouent un rôle très important car ils aident l'organisme à lutter contre les radicaux libres, des éléments impliqués dans le vieillissement cellulaire. Mais concernant plus spécifiquement le cerveau, il faut également compter sur l'équilibre en acides gras : acides gras polyinsaturés essentiels (type oméga-3) versus acides gras saturés dont les excès sont négatifs pour la santé. Or, avec le vieillissement, les capacités de l'organisme à fabriquer des acides gras polyinsaturés essentiels diminuent. Parallèlement, les erreurs alimentaires s'accentuent ainsi que les préférences gustatives : nos goûts s'orientent davantage vers le beurre et la crème fraîche plutôt que vers le poisson ou l'huile de foie de morue…, préférences qui s'amplifient avec l'âge. La prévention des démences consiste à rétablir l'équilibre, autrement dit à diminuer la part des acides gras saturés et à augmenter celle des acides gras polyinsaturés ou oméga-3, dont les effets préventifs ont été clairement démontrés.

C'est ainsi que les personnes qui mangent régulièrement du poisson au moins une fois par semaine (le poisson constitue une source importante d'oméga-3) réduisent de facon significative leur risque de développer une maladie d'Alzheimer dans les 7 années qui suivent.

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Source : Panorama du Médecin, 29 septembre 2008.