Radios et rayonnements ionisants : des progrès à faire !
Remettre en conformité les appareils de radiologie
Pour les mêmes examens, les doses de rayonnement délivrées aux patients sont bien plus élevées dans certains service de radiologie que dans d'autres. Le rapport cite l'exemple des mammographes. Douze critères ont été définis par un comité national pour assurer la sécurité et la bonne qualité des examens pratiqués. Environ 1 000 appareils ont été contrôlés dans 31 départements.: le quart n'était pas conforme ! La plupart pouvaient être réparés ou réglés, mais une trentaire de mammographes ne pouvaient être mis en conformité et leur état risquait d'entraîner, non seulement un risque d'irradiation abusive, mais aussi des erreurs de diagnostic par perte d'information. Or les mammographes servent essentiellement au dépistage ou au diagnostic des cancers du sein. Ces appareils ont été suspendus par l'Agence des produits de santé.
Eviter les radiographies inutiles
Le nombre d'actes de radiologie pratiqués en France augmente chaque année d'environ 8 %. Mais un certain nombre de radiographies prescrites et effectuées sont très probablement inutiles. Un exemple bien connu est celui des traditionnelles radiographies du crânes, régulièrement pratiquées après un traumatisme crânien. On sait depuis des années que ces radiographies n'ont pas d'intérêt pour le patient: constater la présence d'une fracture sur une radio du crâne ne modifie en rien la prise en charge médicale. Et depuis des années, des recommandations officielles déconseillent de les pratiquer (Lire: J'ai pris un coup sur la tête... Que faire?). Ce qui n'empêche pas de nombreux services d'urgence de continuer à les faire systématiquement.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.