Le retour du vaccin antigrippe : effet Ebola ?
Un « effet Ebola »
Selon le site Open Health de Celtipharm, les personnes de 65 ans et plus, population majoritairement visée par la campagne nationale de vaccination contre la grippe, sont plus de 36% à vouloir se faire vacciner cet hiver, soit une progression de 2 points par rapport à l’an dernier.
Selon les spécialistes contactés par Europe 1, la crainte suscitée par l’épidémie d’Ebola pourrait expliquer cette évolution. Non pas que les Français associent Ebola à la grippe, mais l’inquiétude générée par la forte médiatisation d’Ebola les rend plus « soucieux de leur santé », avec un besoin accru de se protéger et de se prémunir des risques infectieux. De ce fait, ils sont aussi moins inquiets vis-à-vis des éventuels effets secondaires mis en avant ces dernières années pour expliquer la faible volonté vaccinale individuelle.
Plus de 1.000 décès de la grippe pourraient être évités
Si effectivement le nombre de personnes vaccinées augmentait, de nombreux décès pourraient être évités. Par exemple, 15% de personnes vaccinées en plus cet hiver se traduirait par 1.000 à 1.500 morts de la grippe en moins.
Pour mémoire, l’hiver dernier, 105 décès ont été directement attribués à la grippe, auxquels se sont ajoutés 7.700 décès indirects (données InVS, hiver 2013-2014).
La vaccination contre la grippe en pratique
Nous sommes tous invités à nous faire vacciner contre la grippe, et plus particulièrement les personnes fragiles pour lesquelles le vaccin est gratuit :
- les personnes de 65 ans et plus,
- les personnes atteintes de certaines maladies chroniques (asthme, diabète, obésité, insuffisance cardiaque…),
- les femmes enceintes.
Toutes ces dernières recevront un courrier les invitant à retirer leur vaccin gratuitement en pharmacie.
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