Rhumatisme : très difficile de dépister une spondylarthrite ankylosante
Le diagnostic de spondylarthrite ankylosante peut prendre de nombreuses années
La spondylarthrite ankylosante est une maladie rhumatismale inflammatoire qui touche des sujets jeunes (dans environ la moitié des cas, la maladie débute autour de l’âge de 30 ans). Elle se manifeste initialement principalement par des douleurs lombaires ou fessières apparaissant la nuit ou le matin donc sans lien avec des efforts physiques, provoquant un rhumatisme particulier, avec des raideurs et une fatigue intense. Certaines formes peuvent, après plusieurs années d’évolution, devenir très sévères du fait de l’enraidissement des articulations, entraînant des handicaps importants.
En effet, les signes radiologiques apparaissant souvent en retard par rapport aux symptômes, cette situation dure souvent des années avant que la maladie ne soit diagnostiquée (on estime que le délai moyen pour poser le diagnostic en France est de 7 ans). Pourtant, l'inflammation est là, au niveau des tissus péri-articulaires, des tendons, des ligaments, expliquant la souffrance et l'invalidité des personnes concernées.
Alors quel est l'examen aidant au diagnostic de polyarthrite ankylosante ?
L’IRM est l’imagerie de choix dans la spondylarthrite ankylosante. Seul cet examen permet de mettre en évidence les inflammations des tissus mous autour de l'os, permettant ainsi un diagnostic plus précoce. Par ailleurs, l’absence d’irradiation permet de l’utiliser chez le sujet jeune et chez la femme enceinte. Mais cette technique d'imagerie ne se réalise que dans certains services spécifiques.
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