Santé enfant : le grand retour des vers !

Votre enfant est agité, irrité, il dort mal et semble anormalement fatigué ? Avant de courir chez le médecin, pourquoi ne pas, dans un premier temps, vérifier qu'il n'est pas infecté par les oxyures ? Ces « vers » minuscules connaissent une recrudescence à la rentrée scolaire et peuvent se propager à toute la famille. La solution : un traitement et des mesures d'hygiène strictes.
Sommaire

Autrefois, on disait les vers, confondant dans un même élan les oxyures et les ascaris.

Les grands-mères préconisaient des vermifuges à chaque saison de lune. Le rituel s'est perpétué. Les oxyures sont toujours présents : une étude anglaise* estime qu'avant l'âge de dix ans, un enfant a 40 % de risque d'être infesté.

Oxyures : pourquoi à la rentrée ?

La principale raison provient du fait du retour des jeunes enfants à la vie en collectivité et des ablutions moins permanentes qu'en vacances. Les oxyures ont en effet le pouvoir de se transmettre de l'un à l'autre avec une vitesse qui ne laisse à l'abri ni les enfants de la classe, ni ceux de la fratrie et qui n'épargne pas davantage les adultes en contact avec eux. Par les vêtements, le linge de toilette, draps et jouets souillés, les oxyures se transmettent à toute la famille ou à la collectivité, adultes y compris. Les conséquences sur la santé physique et psychique des enfants, qui ne sont pas négligeables, voudraient que l'on s'en alerte davantage.

Les principaux symptômes

Ils ne sont pas simples à identifier, c'est pourquoi vous devez être vigilants :

  • Si votre enfant a du mal à s'endormir ou s'il est irritable, vous aurez plutôt tendance à incriminer des difficultés psychologiques liées à l'anxiété de la rentrée.
  • S'il a des démangeaisons anales, qui est typique de l'infestation par les oxyures, ce n'est pas toujours facile à remarquer.
  • S'il a des douleurs abdominales et des troubles du transit tels que des diarrhées ou selles pâteuses, cela devrait vous alerter. Les symptômes peuvent disparaître puis récidiver. Cela veut dire qu'une seconde vague d'oxyures est de nouveau à l'oeuvre. L'infestation par les oxyures peut aussi dégénérer vers des conséquences encore plus désagréables : chez les petites filles, les oxyures peuvent infiltrer l'appareil génital et entraîner des vulvo-vaginites et des cystites.
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Source : Bien-être et santé, septembre 2007.
* Source : Etude réalisée en Angleterre. Nathan A, The Pharmaceutical Journal.