Et si on profitait de l’été pour faire la sieste ?
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Promis : vous dormirez bien cette nuit

Il faut bien différencier la sieste du sommeil nocturne. Un « petit somme » ne permet pas de passer par les mêmes stades de sommeil nocturne, qui comporte plusieurs cycles qui se répètent. Un cycle dure en moyenne 90 minutes, au cours duquel le dormeur passe une phase de sommeil lent, suivie de sommeil paradoxal durant laquelle surviennent les rêves. Vient ensuite la phase de sommeil intermédiaire, brève, avec des micro réveils débouchant soit sur un nouveau cycle, soit sur le réveil. Une sieste n’excédant pas trente minutes, garantit donc un réveil facile et rapide, et ne perturbe en aucun cas le rythme général du sommeil, puisque faisant appel uniquement au sommeil lent. Elle n’hypothèque donc pas le sommeil nocturne.

« Courte, elle contribue à remplir le réservoir de sommeil », affirme le professeur Pierre Philip (CHU de Bordeaux). En revanche, plus longue, (d’au moins une heure) elle autorise la survenue de sommeil paradoxal, et donc, peut induire une modification du sommeil la ou les nuits suivantes. Pratiquée régulièrement, une sieste courte permettrait même de gagner du temps, en économisant une à deux heures de sommeil par nuit. Enfin, les siestes dites « préventives » constituent un crédit de sommeil pour les travailleurs postés ou de nuit.

Une parade à la canicule ?

Plus il fait chaud plus la sieste est recommandée. Mais curieusement, lorsqu’il fait froid aussi. Les « stress thermiques » engendrent en effet un besoin accru de sommeil… et donc de siestes.

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Source : "Et si on profitait de l’été pour faire la sieste ?", Côté Santé, magazine N° 95, juin/juillet 2015.