Et si on reparlait du RU 486 ?

A la recherche de nouveaux contraceptifs, il se pourrait que le RU 486, l'abortif qui a fait couler beaucoup d'encre, reprenne du service.

L'ovulation est déclenchée par des mécanismes hormonaux liés aux hormones féminines, l'estrogène et la progestérone. Prises à faibles doses, celles-ci perturbent le cycle et inhibent l'ovulation: c'est le principe des contraceptifs oraux, de la pilule.

Cependant, elles ne sont pas totalement dénuées d'effets secondaires, et la recherche pour de nouvelles solutions continue. La première piste explorée à été celle des pilules plus faiblement dosées, dont les mini-pilules, encore dites de troisième génération.

La recherche s'oriente maintenant vers des agents non hormonaux, ce qui explique pourquoi le RU 486 fasse l'objet de nouvelles études. Le RU 486 est en effet le nom de code de la mifépristone, cette molécule qui est maintenant couramment utilisé comme agent d'interruption de la grossesse. 90 femmes l'ont essayé dans cette nouvelle indication, et dans ce premier essai, aucune n'est tombée enceinte sur une période de 120 jours. Il s'agit donc d'une nouvelle piste de recherche pour cette molécule qui avait été diversement accueillie lors de sa présentation par son inventeur, le Pr Baulieu.Restera, si elle confirme son efficacité et son innocuité, à lui trouver un nom plus sympa…

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