Sommeil du senior : l'âge n'est pas le seul perturbateur !
Bruit et sommeil : le silence est d'or…
C'est vrai à tout âge : l'exposition au bruit nocturne provoque des perturbations du sommeil, proportionnelles à sa fréquence et à son intensité. Le bruit peut entraîner plusieurs types de réactions corporelles. Lorsqu'il atteint 5 à 10 dB au-dessus du seuil auditif du sujet éveillé, il est responsable d'une augmentation du rythme cardiaque ou respiratoire, de modifications du tracé de l'activité cérébrale et éventuellement d'un changement de stade du sommeil (d'un stade profond à un stade plus léger).
Quand le bruit est plus important et dépasse de 35 dB le seuil auditif de veille, il provoque une réaction motrice et un éveil de durée variable. Parfois, le réendormissement est différé et, pour certains, la nuit est « fichue ».
La mauvaise qualité du sommeil due au bruit n'est que peu améliorée par la prise de médicaments. En effet, certains remèdes aident à s'endormir (les hypnotiques) mais n'ont pas d'influence sur les réactions cardiovasculaires.
De même, l'impression de pouvoir s'habituer au bruit nocturne est fausse, puisque, même si la sensation de ne plus être gêné prédomine, le corps ne change aucune de ses réactions. La fatigue s'accumule, se répercutant immanquablement en troubles de l'humeur, avec le risque de se voir prescrire d'autres médicaments… L'isolation phonique est donc à prendre très au sérieux.
Température et sommeil : ni trop, ni pas assez
Une ambiance thermique confortable est indispensable. Si toutes les phases du sommeil permettent la thermorégulation, il est prouvé qu'une trop grande amplitude (réchauffement / refroidissement) provoque systématiquement l'éveil.
De même, une exposition du corps pendant la journée à de fortes chaleurs modifie la structure même du sommeil, en augmentant les phases du sommeil lent profond.
Quand c'est possible, mieux vaut donc patienter avant de se coucher, pour avoir le temps de se « rafraîchir » et de s'approcher de la zone de confort thermique. À l'inverse, le froid est responsable d'un sommeil de mauvaise qualité, avec augmentation des mouvements du corps et diminution du sommeil paradoxal.
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