Succès pour les tests de grossesse

Ces tests ont pour objet de rechercher la présence dans l'urine de l'hormone gonadotrophine chorionique (HCG), caractéristique de la femme enceinte. En effet, lorsqu'une femme est enceinte, l'organisme secrète cette hormone. Il suffit alors d'utiliser le bâtonnet-test et de maintenir la tige absorbante sous le jet urinaire. Au bout d'une minute, une ligne bleue dans la fenêtre témoin indique que le test a fonctionné. On peut alors lire le résultat. Cette technique électronique a une fiabilité évaluée à 99%, c'est-à-dire une sensibilité proche de la performance d'une prise de sang. Disponibles sans ordonnance au prix d'environ 15 euros (entre 10 et 30 euros), ces tests ont l'avantage d'être faciles à manier, rapides et surtout utilisables sans l'intervention d'un tiers médical. Les femmes peuvent ainsi se réapproprier cet instant.

Il faut savoir que si certains signes annonciateurs sont révélateurs d'une grossesse (absence de règles, nausées matinales, augmentation du volume des seins, certaines douleurs abdominales, manque d'appétit…), ils peuvent être illusoires.

L'intérêt de ces tests est de savoir au plus vite si une femme est enceinte. Si la grossesse n'est pas programmée, il est alors possible de mettre en place rapidement une interruption par la méthode médicamenteuse. Et comparé à la prise de sang, le test de grossesse offre un confort élevé, notamment pour les adolescentes qui sont souvent angoissées.

Quand peut-on réaliser le test ?

La HCG commence à être sécrétée lorsque l'oeuf se fixe dans la paroi utérine, soit environ huit jours après la fécondation. Toutefois, la sensibilité des tests n'est valable, dans le meilleur des cas, que trois jours avant le retour présumé des règles. C'est ainsi que beaucoup de médecins conseillent le plus souvent d'attendre quelques jours, au moins trois jours, après le retard des règles pour le réaliser.

Quelle est la fiabilité de la prise de sang ?

Elle est de 100%. Le principe est le même que pour les tests urinaires vendus en pharmacie, il s'agit de calculer le taux d'hormone gonadotrophine, et cette hormone apparaît dans le sang avant de se retrouver dans les urines. Cette analyse est réalisée sur prescription de votre médecin. Vous devez ensuite vous rendre dans un laboratoire d'analyses biologiques. Comme pour les tests urinaires, cette analyse est possible dès les premiers jours de retard des règles.Un des avantages, en dehors de sa fiabilité, est de permettre de dater précisément la période de la fécondation, c'est-à-dire de déterminer de façon très sûre le jour du début de la grossesse.