Des troubles à signaler et à traiter
Ensuite, il est important de signaler certains troubles susceptibles d'altérer la relation mère/enfant. Les plus fréquents sont l'asthénie (60%), des douleurs pendant les rapports sexuels (28%), des lombalgies (26%), des hémorroïdes (23%), des maux de tête (22%), des douleurs du périnée (21%), une constipation (20%), des troubles du sommeil (17%) et une incontinence urinaire (10%). A cela s'ajoutent, en cas d'allaitement, des crevasses (20%) et un engorgement (13%). Très fréquents pendant les deux mois qui suivent l'accouchement (85% des femmes), ils diminuent ensuite lentement, mais près de 70% des femmes s'en plaignent encore un an plus tard. Ce qu'il faut retenir, c'est que ces symptômes doivent être signalés et pris en charge. Toute douleur doit être traitée afin qu'elle n'entrave pas la relation mère/enfant et ne gâche pas cette période de découvertes et d'émotions intenses. Les troubles psychologiques sont également fréquents durant cette phase de grande vulnérabilité. Dans les trois à six mois qui suivent le post-partum (l'accouchement), 20% des femmes présentent des troubles de l'humeur et une tendance dépressive. Là encore, le dépistage et la prise en charge sont essentiels, tant pour la mère que pour l'enfant. Et attention, les pères aussi peuvent être sujets à la dépression après l'accouchement de leur compagne…
Retour progressif de la sexualité
Il faut savoir qu'après l'accouchement, la sexualité ne revient que progressivement. De plus, la reprise de la sexualité est plus difficile après un accouchement par forceps, une épisiotomie et une déchirure périnéale. Mais en cas de douleurs pendant les rapports ou de douleurs périnéales, il faut consulter afin de rechercher une éventuelle complication cicatricielle. La reprise d'un mode de contraception doit être précoce, dès la fin des suites de couches. Attention, l'allaitement n'est pas un moyen sûr.
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