Tabac : j'arrête avec mon médecin

Il est temps que les candidats à l'arrêt du tabac (60% des fumeurs) s'adressent à leur médecin. Pourquoi ? Parce que sans aide, très peu y parviennent. Quel est l'enjeu ? La vie tout simplement.
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Rien n'échappe au tabac

Pas un organe n'échappe aux dégâts du tabac : maladies pulmonaires, cardiovasculaires, ORL, digestives, cancer du poumon, du rein, de la vessie, troubles sexuels, etc. Le décès d'un homme sur cinq est lié au tabac… alors que la mortalité par le tabagisme est la première cause de mort évitable. Même l'exposition passive est mortelle puisqu'elle augmente le risque d'infarctus de 30% !Les 3 millions de Français atteints de bronchite chronique (bronchopneumopathie chronique obstructive) sont à 90% des fumeurs et 16.000 meurent de cette maladie chaque année… Même les troubles de la sexualité ne semblent pas arrêter les fumeurs puisque 60 à 80 % des troubles de l'érection surviennent chez des fumeurs. En effet, le tabac n'affecte pas que l'arbre pulmonaire. Les artères et autres petites artérioles sont toutes touchées.

Il n'y a pas de petite consommation tabagique

Avec le tabac il n'existe pas de seuil : plus on fume, plus les dangers sont grands. Ce qui signifie également que les risques apparaissent dès la première cigarette et même avec une consommation très faible. De la même façon, l'arrêt de l'intoxication s'accompagne d'améliorations quasi immédiates (odorat, risque cardiovasculaire…), même si le risque pulmonaire par exemple met plusieurs années avant de baisser significativement.

Source : Le Quotidien du médecin, 18 octobre 2007.