Un test sanguin pour dépister 13 cancers ?
Cancer du sein, de l’estomac, de l’œsophage, du poumon, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, du côlon, des ovaires, de la prostate, de la vessie, etc. : pas assez souvent dépistés à des stades précoces, ces cancers et bien d’autres pourraient bénéficier du dépistage sanguin de micro acides ribonucléiques (micro ARN) dont le taux est fortement augmenté en cas de tumeur maligne.
Cinquante huit millions d’euros investis pour cette recherche
Le projet est d’envergure car il s’agit de développer un test sanguin suffisamment sensible et spécifique pour détecter réellement les personnes développant un cancer à un stade précoce, sans en alarmer d’autres avec de faux résultats positifs. Pour cela, le projet Japonais doit s’appuyer sur les données de 65.000 personnes atteintes d’un cancer. L’objectif est de repérer plus tôt qu’actuellement, les cancers responsables de quelque 8,2 millions de morts par an (chiffre avancé par l’OMS pour l’année 2012) tout en limitant les examens de diagnostic, souvent lourds et coûteux, à ceux qui en ont vraiment besoin. Par ailleurs, le Japon espère bien tirer de cet investissement, de vraies retombées industrielles …
Micro ARN à la hausse
Ce n’est pas un hasard si le sang d’une personne atteinte d’un cancer affiche une forte augmentation de la présence de micro-acides ribonucléiques ou micro ARN : en effet, ces derniers sont impliqués dans de multiples rôles en rapport avec les gènes. Pour autant, plus de 2.500 variétés de micro ARN ont déjà été recensées dans le corps humain : le travail est donc encore long avant de trouver lesquels d’entre eux pourraient servir de marqueurs fiables pour tel ou tel cancer.
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