Les troubles bipolaires se soignent
Il est possible de stabiliser l'évolution des troubles bipolaires en régulant l'humeur à l'aide :
- de traitements pharmacologiques (psychotropes),
- d’une psychothérapie (psychanalyse, thérapie cognitive et comportementale)
- et d’une psychoéducation.
Les médicaments
- Episodes maniaques et dépressifs :
thymorégulateur (lithium), anticonvulsivants (divalproate de sodium), antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole), voire antidépresseurs.
- Traitement de fond :
normothymique (régulateur de l’humeur), soit lithium ou antipsychotique atypique (olanzapine, rispéridone, aripiprazole).
Les psychothérapies
La psychothérapie tient une place importante dans la prise en charge du patient souffrant de troubles bipolaires.
Et les mesures psychothérapeutiques sont spécifiques à chaque patient.
La psychoéducation
Informer le malade et son entourage (psychoéducation), fait également partie du traitement.
L'action personnelle du malade est au moins aussi importante que les médicaments et l'aide psychothérapeutique.
Hélas, la prise en charge est souvent trop tardive avec des retards de diagnostic. D'où l'importance de connaître cette maladie et de savoir la reconnaître.
L’enjeu actuel est aussi l’amélioration du dépistage
En moyenne, la maladie évolue pendant dix ans avant qu’un traitement ne soit instauré (1). Or ce retard de diagnostic est particulièrement délétère, car on considère les cinq premières années de la maladie comme une phase critique au cours de laquelle les chances de rémission sont les plus grandes et la réponse aux traitements la meilleure.
Dans ces recommandations, la Haute autorité de santé confirme la complexité du diagnostic. « Les différents types d’épisodes ne se manifestent pas de manière équivalente : les épisodes dépressifs sont prédominants et plus nombreux tandis que les épisodes de manie - et surtout d’hypomanie - peuvent passer inaperçus pour le médecin comme pour le patient qui les subit. » De plus, débutant précocement, cette maladie peut être associée à d’autres pathologies psychiatriques (addictions, troubles anxieux, troubles des conduites, etc.) ou être confondue avec une schizophrénie par exemple.
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