Que faut-il faire ?
Tout d'abord, sachez que dans la grande majorité des cas, aucun examen ne s'impose. Les enregistrements du sommeil ne sont pratiqués que dans des cas complexes. De plus, la plupart des troubles du sommeil de l'enfant s'arrangent spontanément et d'autant plus rapidement que les parents y répondent de façon adaptée. Une bonne hygiène de vie est le premier facteur de réussite. Il est en effet important que les parents veillent à ce que l'enfant se couche à heure fixe, dans une ambiance calme, après un dîner léger. Lui lire une histoire, laisser une veilleuse dans sa chambre peuvent l'aider à s'endormir. Faire la sieste aide également à mettre en place le sommeil nocturne, jusqu'à l'âge de 4 ans environ.Si l'enfant se réveille au cours de la nuit, il est important de le rassurer, puis de le recoucher. S'il s'agit d'un cauchemar, écoutez votre enfant et consolez-le. Il ne se rendormira qu'une fois rassuré. Vous pouvez éventuellement le lendemain en reparler avec lui pour qu'il puisse extérioriser ses angoisses et peut être vous en donner la raison. Dites lui aussi qu'il n'y a rien d'inquiétant à faire des cauchemars et qu'ils constituent des étapes nécessaires à son évolution. Certaines terreurs nocturnes sont le signe que l'enfant ne dort pas assez, par exemple lorsqu'il arrête de faire la sieste. Il faut alors le coucher plus tôt le soir, ou, si c'est possible, le laisser dormir un peu plus longtemps le matin.S'il s'agit d'un adolescent, le dialogue est essentiel pour essayer de lui faire adopter une meilleure hygiène de vie et éventuellement de lui faire prendre conscience de la nocivité de certaines substances...
Que faut-il ne pas faire ?
- En dehors d'une maladie bien précise et diagnostiquée par un médecin, sachez qu'aucun médicament ne peut guérir un trouble du sommeil.
- Ne réveillez pas complètement un enfant qui pleure (terreur nocturne) ou qui se lève la nuit (somnambulisme), cela ne ferait qu'ajouter à sa confusion.
- Le sommeil du tout petit doit être respecté. Le fait de sauter un biberon ou une tétée n'est pas un problème. A l'inverse, n'hésitez pas à lui donner à manger s'il se réveille parce qu'il a faim.
- Si la sieste est importante chez le petit enfant, il ne faut pas qu'elle soit trop longue ou trop tardive dans l'après-midi car elle risque alors de perturber le sommeil nocturne.
- Ne croyez pas que si vous couchez votre enfant plus tard, il dormira mieux. Au contraire, il manquera de sommeil et risque de se réveiller plus tôt le matin.- Le soir, évitez les jeux où l'enfant s'agite et s'énerve (genre bagarre ou chatouillis !).
- Il ne faut pas non plus donner à votre enfant la mauvaise habitude de s'endormir dans vos bras ou dans votre lit. Inévitablement, il se réveillera dans la nuit et se rendra alors compte qu'il est seul dans sa chambre, d'où pleurs...
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