Les urgentistes débutent une semaine de grève
Vives protestations contre la loi de santé
Débute donc une semaine de grève lancée par les urgentistes, lesquels seront rapidement rejoints par les généralistes puis les spécialistes.
L’objet du mécontentement est la loi de santé présentée par Marisol Touraine qui, selon un sondage OpinionWay est désapprouvée par 36% des Français. Les praticiens hospitaliers réclament notamment une réduction du temps de travail à 48 heures au lieu des actuelles soixante heures, avec une valorisation de leurs heures supplémentaires au-delà de 39 heures. Le montant des compensations financières octroyées pour les gardes est également contesté, tandis qu’en médecine de ville, c’est le prix de la consultation qui est en discussion, avec une demande de revalorisation à 25 euros contre 23 actuellement.
Les âpres négociations qui ont eu lieu ce week-end n’ont pas suffi à lever la grève. C’est ainsi que cette semaine débute avec une forte mobilisation.
Sera-t-on soigné aux urgences à Noël ?
Si selon l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), plus de 80% de grévistes sont attendus, l’organisation des hôpitaux ne devrait pas être perturbée. En effet, il faut savoir que les urgentistes peuvent être assignés pour « garantir le fonctionnement des services ». Dans ce cas, seul le port d’un badge par les professionnels de santé indiquera leur mécontentement et leur soutien aux grévistes…
En ville, la situation pourrait être plus tendue car rien n’oblige les libéraux à garder leurs portes ouvertes. Parallèlement, les cardiologiques, les radiologues et les pédiatres sont invités eux aussi à fermer leurs portes jusqu’au 31 décembre…
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