Du venin de serpent pour prévenir les séquelles d’un AVC
Un AVC ischémique est source de séquelles irréversibles
Il s’agit d’une araignée australienne dont le venin après morsure est potentiellement mortel. De ce venin, une protéine a été extraite, aux propriétés étonnantes sur le cerveau. Baptisée Hi1A, elle agit sur le canal ionique 1a impliqué dans les dommages neuronaux. Or il a été montré chez le rat que l’ablation génétique ou l'inhibition pharmacologique de ce canal réduit la mort neuronale après un AVC ischémique. Chaque année dans le monde, les AVC entrainent la mort de 5 millions de personnes et handicapent quelque 5 autres millions, victimes de séquelles. Lors d’un AVC, la circulation sanguine s’interrompt dans le cerveau (dans 80% des cas, il s’agit d’un vaisseau sanguin obstrué : AVC ischémique), privant les neurones d’oxygène et provoquant leur destruction irréversible.
Une protéine issue du venin de serpent pour prévenir les séquelles d’un AVC
On ne sait pas à ce jour empêcher ce phénomène ni prévenir les séquelles, d’où l’intérêt de la découverte de cette protéine qui, injectée jusqu’à 8 heures après la survenue d’un AVC provoqué expérimentalement chez des rats, réduit les dommages cérébraux.
Encore faudra-t-il maintenant démontrer l’innocuité de cette protéine, puis réaliser de nouveaux essais chez l’animal avant de les entreprendre chez l’homme, mais cette première démonstration laisse présager de pouvoir un jour empêcher les séquelles des AVC.
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