Vitamine C et AVC : quelle est cette drôle de relation ?
Trop peu de vitamine C chez les victimes d’AVC
Attention, il s’agit d’une étude de petite envergure menée sur 65 patients et d’un type d’AVC plus rare que le classique AVC ischémique qui ne résulte pas d’une hémorragie cérébrale, mais de l’obstruction d’un vaisseau à l’intérieur du cerveau. Il n’en reste pas moins que l’AVC hémorragique est plus grave que l’AVC ischémique.
Cette étude française du Dr Stéphane Vannier, qui sera présentée fin avril au congrès de l'Association américaine de neurobiologie, révèle que :
45 % des victimes d’un AVC hémorragique présentaient un déficit en vitamine C et 14 % une vraie carence en vitamine C.
Dans le groupe de sujets témoins, seuls 25 % avaient un déficit modéré en vitamine C et aucun n’était carencé.
... Reste à savoir si une supplémentation en vitamine C apporterait réellement une protection contre l’AVC.
Notre alimentation est la garantie de notre santé
En attendant, cette étude confirme le rôle primordial de notre alimentation dans la prévention de nombreuses maladies.
En pratique, plus on se rapproche du PNNS (Programme national nutrition santé) meilleure notre santé sera. Commençons par atteindre notre ration de 5 fruits et légumes, idéale pour faire le plein de vitamines et notamment de vitamine C, que l’on trouve en abondance dans les agrumes et les kiwis, mais aussi dans les légumes verts comme les brocolis, les épinards, la mâche, le persil, etc.
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