17e journée nationale de la prévention du suicide
Prévention du suicide : le rôle de l’entourage
Selon l’Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), porte-voix des associations impliquées dans la prévention du suicide, les « entourages », que sont les familles, les amis, les collègues ou encore les voisins et les soignants, sont au cœur de la prévention et ne doivent pas être isolés des associations et des professionnels de santé.
Vouloir mourir, même et surtout si la personne se sent exclue, n’est jamais un acte solitaire, il s’inscrit fondamentalement dans un rapport à l’autre, à la société.
C’est pourquoi le thème proposé pour l’édition 2013 porte sur le rôle de l’entourage dans la p révention du suicide.
Quelques repères sur le suicide
Un décès sur 50 est un suicide !
Le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15-24 ans après les accidents de la route et la première cause de mortalité chez les 25-34 ans.
En cas de crise suicidaire, l’entourage peut être « victime » et culpabiliser car il « n’a rien vu venir » ou « n’a pas su quoi faire ». L’entourage peut aussi se sentir « responsable » et être accusé de n’avoir pas su prévenir l’évolution fatale, voire même d’avoir négligé le désespoir. On comprend bien que le rôle de l’entourage vis-à-vis des personnes suicidaires est un écheveau complexe à démêler de par leurs influences réciproques.
Reconnu « priorité de santé publique » dans les années 90, le suicide est aujourd’hui un enjeu de société car « iI est possible d’agir efficacement sur les situations conduisant au désespoir et exposant au suicide ».
Personne n’est à l’abri, tout le monde est concerné.
Le suicide n’est pas la résultante d’une cause unique, mais l’aboutissement d’un processus complexe.
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