75.000 porteurs du virus de l’hépatite C qui s’ignorent
Amélioration du dépistage de l’hépatite C
Selon les chiffres du dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire, « entre 2004 et 2014, le nombre de personnes non diagnostiquées pour le Virus de l’hépatite C (VHC) a diminué de 100.000 à 75.000. Parmi les personnes de 18 à 60 ans non diagnostiquées pour ce virus, la proportion d’hommes est voisine de 80% » et dans la grande majorité des cas ils sont âgés de 18 à 59 ans. Cette amélioration du dépistage s’est aussi accompagnée d’une meilleure prise en charge. Ainsi, la France est aujourd’hui « l’un des pays où les taux de dépistage des infections à VHB et à VHC sont les plus forts et le nombre de patients traités le plus élevé ».
Mais les efforts doivent se poursuivre et s’amplifier. En effet, rappelons que les hépatites sont des infections « responsables de cirrhoses, de cancers du foie et de désordres extra-hépatiques, tous potentiellement mortels ».
Les nouvelles recommandations de dépistage
Pour arriver à la situation actuelle, les recommandations ont évolué, préconisant notamment de dépister simultanément pour le VHC, le VHB et le VIH tous les hommes de 18 à 60 ans au moins une fois au cours de la vie, et non plus uniquement les personnes identifiées à risques d’exposition au virus de l’hépatite C.
Ont également été développés les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) à partir de prélèvements salivaire ou capillaire, pour faciliter le dépistage en dehors des laboratoires ou des structures de soins et ainsi atteindre des personnes difficiles d’accès, comme les usagers de drogues ou les personnes en situation de précarité sociale.
Pour en savoir plus sur e-sante : Hépatites A, B et C : quelles différences ?
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.