76 colliers antiparasitaires retirés du marché au nom du principe de précaution
Par mesure de précaution envers les jeunes enfants
Ces colliers antiparasitaires destinés à prévenir et traiter l’infestation par les puces et les tiques ne posent pas de problèmes spécifiques à leurs destinataires (chiens et chats les supportent bien), mais à leurs petits maîtres.
En effet, les enfants qui passent beaucoup de temps avec leurs animaux, pourraient être exposés malgré eux au principe actif de ces colliers (principalement le dimpylate, mais aussi le propoxur et le tétrachlorvinphos). Or, une exposition chronique pourrait, chez l’enfant, en cas de contacts répétés et étroits, provoquer des troubles cutanés, digestifs et/ou et neurologique s (tremblements). Du moins en théorie ! Car en réalité, aucun accident de ce genre n’a encore été signalé. Il s’agit donc davantage de répondre au principe de précaution qu’à se prémunir contre un danger grave immédiat.
En pratique
Pour les animaux déjà porteurs de ces colliers antiparasitaires, a fortiori quand il y a des enfants dans la famille, l’Anses recommande de les retirer et d’acheter un autre produit pour lequel ce type de problème n’a pas été répertorié. Il peut s’agir de colliers répulsifs à base d’essence de géranium (à visée uniquement répulsive) ou de shampooings ou de spots on, car avec ces derniers, le contact n’est pas prolongé dans le temps.
En revanche, choisir de ne plus protéger son chien ou son chat n’est pas forcément une bonne idée : déjà, parce que pour une puce trouvée sur eux, on considère qu’il y en a environ 99 dans leur environnement (autrement dit, dans votre habitat) et qu’il est alors beaucoup plus difficile de s’en débarrasser. Ensuite, parce que les puces peuvent leur transmettre des vers et diminuer l’efficacité des vaccins, tandis que les tiques peuvent transmettre des maladies mortelles…
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