8e Journée nationale de la prostate
Dépister les tumeurs agressives
Il faut savoir que, souvent, le cancer de la prostate se développe lentement, durant des années, sans symptôme et sans nécessité de traitement.
Mais il arrive parfois qu’il soit inversement très agressif et réduise l’espérance de vie. Ce sont ces cancers qui sont visés par le dépistage, car plus ils seront pris en charge tôt, plus les chances de guérison seront élevées.
Les tumeurs latentes ne sont pas forcément traitées
Mais ce même dépistage (le dosage des PSA ou antigènes spécifiques de la prostate) repère également des tumeurs peu agressives, qui seraient restées longtemps indolentes. Celles-ci ne nécessitent pas forcément la mise en place d’un traitement.
Autrement dit, il faut bien comprendre que le dépistage d’une tumeur ne signifie pas forcément qu’un traitement soit nécessaire, d’autant plus que ces derniers peuvent entraîner des effets indésirables.
La décision de traiter doit toujours être prise au cas par cas, en tenant compte des inconvénients et des avantages, du gain en termes de survie et de qualité de vie.
Ces différents aspects seront abordés au cours de cette 8e Journée nationale de la prostate, sous l’angle médical et scientifique :
- Comment distinguer un cancer agressif d’un cancer indolent ?
- Quels traitements en cas de cancer évolué pour éviter les répercussions sur l’espérance de vie ? Quelles nouvelles pistes thérapeutiques ?
- Comment prendre en charge le cancer de la prostate en proposant au patient un parcours qui tienne compte de ses choix personnels et de sa qualité de vie ?
Les hommes sont invités à s’informer et à en parler à leur médecin.
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