L’alcool entre 30 et 40 ans augmente le risque d’Alzheimer
L’alcool à 30-40 ans double le risque ultérieur d’Alzheimer
L’alcool n’est pas bon pour la mémoire, c’est connu. On sait également que la dépendance à l’alcool chez les personnes âgées précipite la survenue de la maladie d’Alzheimer. Mais qu’en est-il lorsque la consommation d’alcool est survenue très tôt dans la vie ?
Pour répondre à cette question, des chercheurs ont suivi une population de 6542 adultes initialement âgés de 30 à 40 ans. Ces sujets se sont régulièrement prêtés à des évaluations cognitives et à des questionnaires sur leur consommation d’alcool et la dépendance à l’alcool (questionnaire CAGE : avez-vous déjà éprouvé le besoin de ralentir votre consommation ? Vous a-t-on déjà critiqué sur votre façon de boire ? Vous sentez-vous coupable après avoir bu ? Etc.).
Une vingtaine d’années plus tard, 164 des sujets ont développé des troubles de la mémoire importants ou sévères. Les plus à risque de troubles cognitifs étaient ceux qui avaient consommé le plus d’alcool. Les personnes qui ont eu des problèmes d’alcool entre 30 et 40 ans avaient deux fois plus de risques de souffrir de troubles de la mémoire 20 ans après.
Très tôt l’alcool est problématique
En conclusion, l’alcool consommé tout au long de la vie influence ultérieurement la mémoire.
Qu’ils surviennent à tout âge, les problèmes d’alcool sont nocifs. Préserver sa mémoire et éviter la maladie d’Alzheimer est une excellente motivation pour diminuer à tout âge sa consommation (en plus de diminuer son risque cardiovasculaire, d’accident, de cirrhose, etc.).
Et vous, où en êtes-vous avec l’alcool ? Avez-vous une consommation à risque ?
Faites le test CAGE sur e-sante :Quelle est votre relation avec l'alcool ?
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