" Allaiter, c'est bon pour la santé "
Afin de sensibiliser aux multiples bienfaits de l'allaitement, nombre de rencontres seront organisées dans les maternités entre femmes enceintes, allaitantes et professionnels (médecins, puéricultrices, sages-femmes, conseillères en économie sociale et familiale, auxiliaires de puériculture, etc.). Ces échanges ont pour but d'informer sur l'existence de prises en charge, individuelles ou à domicile, qui consistent à accompagner tout au long de la période d'allaitement. En effet, on constate que des mamans auraient allaité si elles avaient été accompagnées. Ce soutien consiste tout simplement à aider les femmes à réussir leur allaitement. Cela va de l'indication de la bonne position pour bien donner le sein, à la délivrance d'informations rassurantes pour les mamans inquiètes : ai-je assez de lait ? Est-il bon ? … Les consignes d'hygiène sont également très importantes.
Fusion totale
La maman transmet par son lait des anticorps à l'enfant, lui permettant de lutter contre les infections. L'allaitement facilite le transit intestinal, diminue les coliques et les ballonnements. Mais aussi, il crée un lien psycho-affectif très important entre le bébé et sa mère, particulièrement favorable à l'enfant.Selon les études récentes, l'allaitement s'accompagne d'une baisse de la mortalité et de la morbidité, réduit la fréquence et atténue la gravité de certaines maladies infectieuses, dont les diarrhées, les otites, les infections à Haemophilus, les septicémies, les méningites et les infections urinaires. Chez la mère, il facilite les suites de couches, favorise la perte de poids, espace les naissances et diminue le risque de décalcification, l'effet protecteur contre le cancer du sein et des ovaires restant controversé. Chez l'enfant, il prévient l'obésité et les allergies.
Situation nationale
Cette semaine est également l'occasion de faire le point sur la situation nationale de l'allaitement maternel.Les taux d'allaitement recueillis dans les certificats de santé du 8e jour sont légèrement en progression. Un peu plus de la moitié des Françaises allaitent leur bébé à la naissance (52,3%). On note cependant de très grandes disparités régionales, et Paris reste est en tête avec 68,9% en 2000. Mais comparé aux autres pays, y compris à des pays industrialisés, la situation est plutôt mauvaise. A titre d'exemple, en 2000, dans le département du Rhône, « 29% des allaitements étaient abandonnés dans les trois premières semaines et encore 29% entre trois semaines et trois mois. Ainsi, moins de la moitié des mères donnant le sein à la naissance, le fond au-delà de trois mois ».
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