Antidouleur : les médicaments à base de paracétamol, pas si anodins ?
Des risques de lésions sous-estimés avec le paracétamol ?
Une étude britannique, qui a repris les données de huit études existantes, a conclu qu’au-delà de 3 g par jour au long cours, le risque de faire un accident vasculaire cérébral avec cet antidouleur était accru tout comme celui de faire une hémorragie intestinale ou de provoquer des lésions rénales : le risque serait multiplié par deux pour les reins, en cas de prise cumulée de plus de 500 g de paracétamol au cours de la vie, soit l’équivalent de 1 000 comprimés à 500 mg. Quant au surrisque de mortalité, il pourrait atteindre 63 % en cas de prise prolongée de paracétamol, comme cela se fait dans les affections responsables d’une douleur chronique. Ces risques, même s’ils restent faibles, viennent s’ajouter à la toxicité hépatique de ce médicament antidouleurqui elle, est connue depuis longtemps (au-delà de 4 g par jour, la dose maximale à ne pas dépasser chez l’adulte).
Cet antidouleur reste sûr pour soulager une douleur ponctuelle
Le paracétamol est l’antidouleur le plus utilisé au monde. Il ne s’agit donc pas de le remplacer par d’autres médicaments moins bien tolérés. C’est pourquoi il faut bien comprendre que ces risques restent faibles dans l'absolu. Il faut cependant en parler à son médecin lorsque la consommation est forte et qu'elle dure longtemps : d’autres alternatives sont peut-être à trouver …
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