Après 65 ans, le diabète est un facteur de risque de fractures chez la femme
L'impact éventuel du diabète de type 2 (DNID ou Diabète Non Insulino Dépendant) sur le risque de fractures ostéoporosiques a été recherché dans le cadre d'une grande étude portant sur près de 9600 femmes âgées de plus de 65 ans, dont 7% d'entre-elles présentaient un DNID depuis l'âge de 40 ans.
Au total, au cours de l'enquête qui a duré en moyenne 9 ans et demi, un peu plus d'un tiers des sujets ont présenté au moins une fracture non vertébrale et 4% au moins une fracture vertébral (suivi moyen d'environ 4 ans).Cependant, les analyses montrent que les fractures du col fémoral et du poignet sont plus fréquentes chez les femmes présentant un DNID que chez les femmes non diabétiques, à âge, index de masse corporelle et densité osseuse égale.De même, une personne diabétique traitée par insuline a deux fois plus de risque de se fracturer le pied qu'un sujet DNID.
Le diabète de type 2 évolue vers des complications chroniques bien connues avec notamment une atteinte des artères de gros calibre (artères coronaires, artères des membres inférieurs, artères cérébrales) de petit calibre (artères de la rétine, des reins), et du système nerveux (pied diabétique). Au vu des résultats de cette étude récente, on peut maintenant considérer le DNID comme facteur de risque de fracture du poignet, du col fémoral, et du pied chez les femmes de plus de 65 ans.Une surveillance attentive et des apports suffisants en calcium (principal facteur préventif de l'ostéoporose) sont donc indispensable.
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