La stratégie anti-kilos de l'ex-fumeur
A l'arrêt du tabac, la diminution des dépenses énergétiques liée au tabagisme est estimée à 200 calories par jour chez un sujet modérément actif. Quant à l'augmentation de la prise alimentaire, elle se situe autour des 300 calories.
C'est donc contre un excédant quotidien de 500 calories que le candidat à l'arrêt du tabac va devoir lutter.
Au cas par cas, selon les risques de chacun
Mais ce calcul théorique doit impérativement être adapté à chaque cas. La prise énergétique spontanée au cours des deux premières semaines d'abstinence donne une bonne indication sur le gain de poids total prévisible.
Régime après l'arrêt du tabac ?
Il n'est pas utile d'imposer systématiquement un régime alimentaire restrictif et une activité sportive à tous les abstinents, qui souffrent déjà du sevrage. Laissons tranquilles ceux qui ne sont pas à risque.
A côté des régimes et de l'activité sportive, les substituts nicotiniques apportent une aide précieuse, particulièrement les gommes à mâcher.
Leur usage est reconnu pour diminuer la prise pondérale. Mais les habitudes alimentaires sont tenaces : il faut environ 5 ans pour qu'après l'arrêt du tabagisme, les choix et consommations se normalisent. On peut également supposer que la cigarette électronique représente aussi une aide contre la prise de poids.
Toutes ces données montrent bien l'intérêt de se faire aider par un tabacologue ou un médecin généraliste formé au sevrage tabagique. Le sevrage est une aventure particulièrement difficile et chaque cas est différent.
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