Quelles sont les personnes à risque de chlamydiose ? Quel dépistage ?

Pour contrer cette infection sexuellement transmissible et éviter les risques de complications, il faut se faire dépister.

Pour prévenir la chlamydiose : utilisez systématiquement un préservatif et limitez le nombre de partenaires.

Avis aux ados et aux jeunes adultes sexuellement actifs : si vous avez une vie sexuelle particulièrement active avec de multiples partenaires (c’est le principal facteur de risque de chlamydiose), en particulier en cas de rapports non protégés, consultez votre médecin pour passer un test de dépistage, même en l’absence de tout symptôme. Le test le plus courant repose sur une analyse d’urine. Celui-ci est donc peu contraignant, surtout au regard des complications potentielles.

A noter que la chlamydiose accroît également le risque de transmission du virus du sida. Ce sera donc aussi le moment de réfléchir à l’opportunité d’un test de dépistage du sida.

Si le test de dépistage de la chlamydiose est positif, tous les partenaires sexuels doivent être avisés afin qu’eux aussi fassent un test de dépistage.

Quel est le traitement de la chlamydiose ?

Le traitement de la chlamydiose est un traitement antibiotique (dose unique ou sur une semaine) et impose une abstinence sexuelle pendant une semaine.

Six mois après la fin du traitement, un nouveau test de dépistage s’impose afin de vérifier si l’infection a bien disparu. Ce test de vérification ne doit pas être négligé, car on estime qu’environ 25% des hommes et 16% des femmes sont de nouveau ou toujours positifs !