L’autisme : une autre intelligence ?
C’est peut-être le regard sur l’autisme qui est en train de changer. « Avant, aux États-Unis, on mesurait tout ce que l’enfant autiste ne faisait pas et on essayait de combler les déficients. Actuellement, on considère tout ce que le cerveau d’un autiste peut faire et on le nourrit, expose Laurent Mottron, de l’université de psychiatrie du Québec. On s’appuie sur ses forces et non pas ses faiblesses. C’est une erreur de comparer les progrès à ceux d’enfants normaux. C’est comme de crier dans les oreilles d’un sourd, ça ne sert à rien ». D’autant que les études montrent que les enfants autistes peuvent avoir des capacités équivalentes, voire supérieures, à la normale, dans certains domaines : ils sont meilleurs que nous pour des tâches de recherches visuelles, recomposer des figures géométriques complexes, repérer un changement dans un son, traiter des problèmes de logique non verbales...
Les facteurs de risques :
- la génétique : 250 gènes ont été identifiés
- l’âge parental avancé
- la grande prématurité
- le déficit en folates de la mère
- l’exposition prénatale à des médicaments (antidépresseurs...)
- l’exposition à des substances chimiques in utero est évoquée
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
- SOS Autisme : http://sosautismefrance.fr/