BPCO : protégez votre souffle
Avec plus de 15.000 décès par an, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est la quatrième cause de mortalité dans le monde. Les chiffres indiquant le nombre de Français atteints de cette maladie sont particulièrement imprécis : entre 2 et 4 millions. Ce flou reflète bien le caractère insidieux et imprévisible de la BPCO, et l'intérêt modeste qu'on lui accorde en santé publique. Pourtant, cette affection, dont le point de départ est une dégradation des fonctions respiratoires, représente aussi un facteur indépendant d'augmentation du risque cardiovasculaire. La BPCO est rapidement invalidante, puis handicapante, bien avant le passage à l'oxygénothérapie.Si la lutte contre le tabagisme fait partie des mesures préventives, encore faut-il sensibiliser les patients. Pour cela, un test de dépistage simple est aujourd'hui disponible : le PiKo-6. Il s'agit d'un petit appareil, très simple, qui permet de déceler des anomalies évocatrices de lésions obstructives de la fonction respiratoire. Il est aussi facile d'utilisation et de lecture qu'un tensiomètre pour mesurer la tension artérielle ou qu'un appareil de spirométrie pour déterminer la capacité respiratoire VEMS (volume expiratoire maximal par seconde).
Il permet notamment aux médecins généralistes de dépister rapidement et simplement leurs patients, lesquels seront adressés en consultation spécialisée si nécessaire. S'il s'agit d'un fumeur, le patient atteint d'anomalie respiratoire légère sera ainsi davantage motivé à arrêter son tabagisme. Des traitements symptomatiques pourront également être proposés (bronchodilatateurs, corticoïdes inhalés ) et dans les cas plus sévères de la rééducation. Eh oui, même la BPCO, dont le pronostic est réputé comme mauvais, peut être combattue, avec d'autant plus de succès lorsqu'elle est dépistée précocement.
Encore faut-il sensibiliser les médecins et les patients à mettre en oeuvre le dépistage. Dans ce domaine, le laboratoire qui fabrique le Piko-6 s'est lancé dans une campagne d'information auprès des médecins. Plus de 250 pneumologues se sont portés volontaires pour former leurs confrères.
Alors, parlez de votre souffle à votre médecin ! Et si votre médecin n'est pas équipé pour le dépistage, vous pouvez aussi vous adresser à un pneumologue.
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