C’est décidé : je lutte contre le blues de l’hiver !
Ça me concerne
Vous avez les idées noires ? Fatigué ? Du mal à vous concentrer ? Des troubles du sommeil ? Pas de panique. Chaque année, environ 60% de la population connaitraient un ou plusieurs symptômes de ce « blues de l’hiver ». Dans 75% des cas, cet épisode dépressif survient entre mi-septembre et début novembre pour disparaître au printemps. Si la cause exacte n’est pas encore bien connue, ce serait principalement une question de décalage entre notre horloge biologique interne (qui régule le rythme veille-sommeil, la sécrétion d’hormones telles que le cortisol et la mélatonine selon l’heure du jour) et l’horloge externe. Un écart qui serait induit par le raccourcissement de la durée journalière d’ensoleillement.
Je fais du sport
L’activité physique joue un rôle important dans la prévention et la lutte contre les états dépressifs. Elle a des effets euphorisants, notamment après un effort long et soutenu. La sécrétion de cortisol circulant et d’adrénaline augmente. L’insuline est régulée. Et au bout de vingt-cinq minutes, il y a les fameuses endorphines. Une fois libérées par le cerveau, plus précisément par l’hypothalamus et l’hypophyse, ces morphines endogènes (produites par l’organisme) se dispersent dans le sang, les tissus de l’organisme et le système nerveux central. Avec leur structure moléculaire proche de celle des opiacés, elles réduisent le stress, contrôlent la respiration ainsi que le transit gastro-intestinal, procurent une sensation de plaisir et d’euphorie.
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