Est-ce que c'est long ?
"L'examen n'est, en général, pas plus long qu'une consultation de gynécologie normale", précise le Dr Mergui. Il faut dire que le processus est assez bien rôdé. Après une phase d'explication, le gynécologue demande à la patiente de se placer en position gynécologique.
Dans un premier temps, un spéculum est utilisé pour écarter les parois du vagin et offrir une vue dégagée sur le col de l'utérus. Ensuite, "on applique deux colorants qui font réagir les lésions éventuelles, qui se colorent. Grâce au microscope, on peut repérer les zones anormales."
L'acide acétique a pour effet de blanchir les zones malades tandis que le lugol colore en marron foncé les zones normales. Le contraste est net aux yeux du praticien. "Si des lésions apparaissent, on prélève un morceau pour le faire analyser en laboratoire." C'est la fameuse biopsie.
Cet examen doit, idéalement, être réalisé en dehors des périodes de règles ou d'infection, qui peuvent gêner l'analyse du gynécologue. "Ce n'est pas une contre-indication mais l'examen est moins pertinent", souligne Jean-Luc Mergui.
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Les examens du col de l'utérus, Centre IÉNA Gynécologie Obstétrique
La colposcopie, Collège national des gynécologues obstétriciens