Des symptômes cliniques
Sans qu’ils soient symptomatiques de la SEP, certains signaux cliniques peuvent en être toutefois révélateurs, comme "une soudaine baisse de l’acuité visuelle chez un jeune de 25 ans en bonne santé", glisse Bruno Perrouty. Ce symptôme se développe en moins de 24 heures mais est généralement réversible de manière spontanée ou avec un traitement adapté. "Il s’agit souvent d’un mode d’entrée dans la maladie". Toujours au niveau de la vue, des troubles de l’oculomotricité, qui se caractérisent par une vision double, peuvent apparaître au début d’une SEP, renchérit Evelyne Planque.
Des signaux moteurs et sensitifs
Cette maladie peut aussi se déclarer via des signes moteurs, telle la faiblesse musculaire d’un membre, ou via des signaux sensitifs, comme des sensations de picotements, d’engourdissement ou de brûlure sur une ou plusieurs parties du corps. Rarement, les symptômes peuvent être des troubles de l’équilibre, de coordination ou des troubles urinaires/sexuels, énumère Evelyne Planque. Ces symptômes apparaissent généralement individuellement. "Mais s’il y a une poussée au niveau de la moelle épinière, le sujet peut avoir plusieurs troubles à la fois", précise Bruno Perrouty.
Que faire si ces symptômes apparaissent ?
Ces symptômes sont compliqués à reconnaître car ils sont divers, apparaissent par poussées et disparaissent ensuite. Mais dès qu’un doute s’installe, il faut consulter son médecin généraliste puis un neurologue qui posera un diagnostic. S’il "nécessite la preuve qu’il y a une dissémination de la maladie dans le temps (plusieurs épisodes séparés dans le temps) et dans l’espace (signes cliniques présents à différents endroits du système nerveux)", le diagnostic se fera également à l’aide d’examens complémentaires comme l’IRM et la ponction lombaire, précise Evelyne Planque.
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