Comment s'effectue le diagnostic de l'incontinence chez la femme ?
Le dialogue pour comprendre les origines de l'incontinence
L'échange avec le médecin permet d'identifier les antécédents gynécologiques, obstétricaux, médicaux ou chirurgicaux et ainsi d'orienter la personne souffrant d'incontinence vers un urologue, gynécologue, urodynamicien, neurologue en fonction du diagnostic établi. Cet échange permet d'identifier les circonstances dans lesquelles les fuites se déclenchent (à l'effort, par impériosités ou permanentes), l'importance des symptômes et le retentissement sur la qualité de vie. Cet ensemble d'informations a pour but de trouver le traitement adéquat.
Les questions typiques seront : êtes-vous ménopausée ou non ? Prenez-vous un traitement hormonal substitutif ? Combien avez-vous mené de grossesses ? Quel était le poids de naissance des enfants ? Avez-vous eu des déchirures périnéales ? etc.
L'ensemble de ces questions a pour but d'apprécier une faiblesse du périnée. Il vous sera également demandé vos antécédents médicaux-chirurgicaux (diabète, maladie neurologique, constipation, chirurgie pelvienne…), vos prises médicamenteuses, notamment à la recherche de médicaments ayant une action sur la fonction sphinctérienne.
L'examen clinique en vue du diagnostic de l'incontinence
Un examen clinique peut être effectué afin de déterminer le type d'incontinence et son origine et d'évaluer la sensibilité et les réflexes du périnée. L'examen clinique se pratiquera souvent en position gynécologique. Il consiste en un examen gynécologique, un examen urologique et parfois associé, un examen neurologique.
Chaque temps de l'examen sera fait au repos, en poussée abdominale et à la toux (ce dernier examen permettra d'objectiver une fuite d'urine à l'effort).
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