Comment se préparer aux examens ?
Les mesures pratiques pour réussir ses examens
Tout d'abord, chacun sait que l'on réussit en grande partie à la mesure du travail que l'on a fourni. Donc, il faut travailler. Facile à dire, mais pas toujours à mettre en oeuvre. Un étudiant a souvent tendance à remettre à plus tard les révisions. Pour faciliter cette mise en route, un truc très simple de Paul Watzlawick, thérapeute de la célèbre école de Palo-Alto : « Fixez-vous l'heure à laquelle vous devez arrêter de travailler. S'il est 9 heures, dites-vous, à 11 heures, j'arrête quoi qu'il arrive. Ainsi, même si vous avez du mal à vous y mettre, si vous ne commencez qu'à 10 heures et demie, vous devez vous arrêter à 11 heures. Cela aide souvent beaucoup, car on se dit tout à coup qu'on n'a plus beaucoup de temps pour faire tout ce qu'on souhaitait faire. Et au lieu de redouter de commencer à travailler, on redoute de devoir s'arrêter trop tôt Et ce changement de perspective est très positif ».Examinez quelle est votre méthode idéale de préparation à cet examen. Dans votre cas, est-ce plus efficace de lire vos cours ? De vous les réciter ? De les écrire ? D'en faire des résumés ? De réaliser des exercices ? Est-il plus adapté pour vous de travailler tôt le matin ? Tard le soir ? De travailler par grandes plages horaires ? Ou par moments plus brefs et intenses ? Etes-vous fait pour travailler seul ou en groupe ? Pour vous faire aider et guider ?Si vous préparez un oral, dites-vous qu'un oral, cela ne se travaille pas seulement à l'écrit. Trouvez un volontaire qui vous entraînera à parler, à répondre à des questions même s'il ne connaît pas grand-chose à votre sujet. Cela vous mettra en situation.
Faut-il toujours une préparation psychologique ?
Disons-le franchement, normalement, non ! Si vous avez travaillé, si vous comprenez votre programme, il n'y a pas de raison d'échouer. Penser qu'une préparation est indispensable signifie qu'il ne serait pas naturel de passer un examen.Pourtant, pour de nombreuses personnes, une préparation psychique est une aide énorme. En effet, dans ce cas, ce n'est pas le programme ou l'examen qui sont en jeu, mais tout ce qui se cache derrière.Car les enjeux d'un examen sont parfois ressentis comme énormes, disproportionnés avec la réalité. Une personne (jeune ou moins jeune) peut penser que s'il rate cet examen, son rêve ne pourra pas se réaliser. Il ne pourra pas accéder au métier qu'il souhaite. Et il est vrai que cela peut parfois être considéré comme un échec grave.Dans d'autres cas, c'est le désir de s'affirmer qui est en jeu. Si j'ai moi-même l'impression de ne pas valoir grand-chose, alors, réussir cet examen prouverait (à mes parents, à mes proches, à moi-même) que de la valeur, j'en ai. Si je rate, c'est ma valeur personnelle qui se trouve remise en cause bien plus que le diplôme qu'il me permettrait d'obtenir. Parfois, l'entourage exerce une pression énorme sur la personne qui doit absolument réussir cet examen. La peur d'échouer est alors à la mesure des attentes extérieures et pas du tout à celle de l'enjeu réel de l'examen.Quelquefois, la peur d'échouer est tellement forte que certains échouent presque volontairement, comme s'ils se disaient à l'avance : « Je vais tout rater, comme ça, je n'ai plus besoin de m'angoisser. Je sais que je vais échouer, c'est comme si c'était fait ».
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