Comment venir à bout d’une chute de cheveux ?
Pourquoi perd-on ses cheveux ?
Perdez-vous trop de cheveux ?
Prenez une dizaine des cheveux du dessus du crâne entre le pouce et l'index et tirez doucement. Recommencez l'expérience sur la ligne frontale et les tempes. S'il vient plus d'un ou deux cheveux à chaque fois, vous souffrez d'une chute excessive. Mieux vaut consulter.
La chute de cheveux de cause génétique
La cause la plus fréquente de la chute des cheveux est génétique et donc souvent héréditaire.
On parle alors d’alopécie androgéno-dépendante ou d’alopécie androgénique. Alors que les estrogènes et les hormones thyroïdiennes favorisent la croissance du follicule pileux, la testostérone (convertie en dihydrotestostérone - DHT - par la 5-alpha-réductase) favorise au contraire la miniaturisation du cheveu.
La perte de cheveux peut débuter très jeune, avant 20 ans.
Le vieillissement
Il existe également un vieillissement inéluctable de la chevelure impliquant :
- des facteurs intrinsèques (génétiques),
- des facteurs extrinsèques (tabac, UV, stress émotionnel, certains médicaments et polluants, facteurs alimentaires).
Les autres causes d’alopécie
La chute des cheveux est souvent périodique. Selon la durée, elle est dite saisonnière ou mi-saisonnière.
Mais il existe de nombreuses autres causes d’alopécie, qu’il est nécessaire d’explorer avant de porter le diagnostic :
- carence en micronutriments (fer, vitamine B6, zinc, vitamine D…),
- trouble hormonal (thyroïde, sécrétion accrue de l’hormone de stress : le cortisol, ovaires polykystiques chez la femme…),
- inflammation du cuir chevelu (dermite séborrhéique...),
- pathologie générale,
- effet secondaire de médicaments,
- etc.
Le stress
Quant au stress, il constitue un facteur aggravant la chute.
Un examen clinique approfondi et un bilan biologique assez poussé s’imposent donc.
Le point sur l’alopécie androgénique
L’alopécie androgénique est liée à une accélération du cycle pilaire.
La sensibilité à la testostérone est excessive en raison d’un nombre de récepteurs anormalement élevé au niveau du cuir chevelu.
Cette hormone mâle, naturellement présente aussi bien chez l'homme que la femme (mais à un degré moindre) pénètre dans les cellules des racines des cheveux et dans celles des glandes sébacées. Il en résulte une stimulation intense du bulbe pileux, qui s’épuise et finit par s’atrophier. C’est ainsi que progressivement les cheveux tombent et ne repoussent pas.
Cette alopécie s’installe sur les zones fronto-temporales et sur le vertex (sommet du crâne). En revanche, la couronne hippocratique n’est pas concernée : cette zone n’étant pas dotée de récepteurs à la testostérone, elle n’est ni sous influence hormonale, ni sous influence génétique.
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