Les compléments alimentaires
Un marché fructueux
Selon le syndicat de la diététique et des compléments alimentaires, le marché est de plus de 1 milliard d'euros. Il existe actuellement plus de 28 000 compléments alimentaires, sans compter tout ceux vendus sur Internet.
Depuis 2006, ce marché est strictement réglementé. Mais cela n'empêche pas les dérapages. La DGCCRF a noté en 2008 que 12,5 % des compléments alimentaires comportaient des anomalies : allégations mensongères, composition ne correspondant pas à l'étiquetage, etc. 35 % des 500 entreprises qui les fabriquent semblent ne pas être en règle.
Réglementation des compléments alimentaires
Selon les directives successives émises par la Communauté Européenne et dont la dernière date de 2009, les compléments alimentaires sont "des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés".
Ces directives précisent exactement toutes les formes de présentation : pilules, poudres, gélules, etc.
Elles précisent aussi les nutriments qui entrent dans ces compléments alimentaires, soit les vitamines, les minéraux, des " substances à but nutritionnel ou physiologique " et des " plantes ou préparations de plantes ". Des listes des différents nutriments, des substances et des plantes sont détaillées.
La dénomination "complément alimentaire" et un certain nombre d'informations sont obligatoires sur les emballages. Le mode d'emploi du complément alimentaire doit être clairement indiqué, ainsi que toutes les substances le composant.
Les précautions à prendre pour la consommation de ce complément alimentaire doivent aussi être précisées : ne pas les substituer à une alimentation équilibrée et variée, les tenir hors de portée des enfants.
Enfin, chaque complément alimentaire doit être enregistré auprès de la DGCCRF (Direction générale de la consommation, du commerce et des fraudes).
Si des ingrédients non autorisés en France ou dans un autre État membre de l'Union européenne sont utilisés, la DGCCRF demandera une évaluation préalable par l'Agence francaise de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), afin de garantir la sécurité du consommateur.
Enfin, l'étiquetage et la publicité des compléments alimentaires ne doivent pas leur attribuer des " propriétés de prévention, de traitement ou de guérison d'une maladie ".
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