Covid long : les symptômes diffèrent entre les hommes et les femmes

Il avait déjà démontré que les premiers symptômes de la COVID-19 ont tendance à varier en fonction du sexe des malades. Et cette différence persiste même lors des complications. Une nouvelle étude publiée par la Mayo Clinic a mis en évidence que les femmes et hommes souffrant de la covid-long ne présentent pas les mêmes signes. On vous détaille les troubles les plus fréquents observés chez les patients en fonction de leur genre dans ce diaporama.

Covid long : pourquoi certains patients souffrent de covid-long ?

Les chercheurs de  la Mayo Clinic ont passé au crible les dossiers des 108 premiers patients suivis par leur établissement pour un COVID long. Ils ont remarqué que si les femmes présentaient moins de risque d’être infectées par le SARS-CoV-2, elles étaient plus susceptibles d’être touchées par le COVID long. Elles représentaient 75% des participants de cette étude menée du 19 janvier au 29 avril 2021. 

Interrogé dans l’émission Heath Fusion de NewsMD, le Dr Ryan Hurt, auteur principal de la recherche, a estimé que 10 à 15% des personnes ayant été contaminées par le coronavirus auront des symptômes qui persisteront plus de 30 jours.

Ses travaux ont également permis de mieux comprendre ce qui se passe dans le corps pendant cette "longue maladie". "Nous avons découvert qu'il y avait un faible niveau d'inflammation qui se produisait même longtemps après la disparition de l'infection aiguë", explique l’expert. "Nous avons examiné un marqueur appelé interleukine-6, qui est un marqueur inflammatoire présent dans un large éventail de pathologies, y compris la COVID aiguë. Nous avons constaté que cette inflammation légère était encore très présente chez les patients longtemps après que la COVID aiguë aurait dû se résoudre, et longtemps après que nous nous attendions à ce que l'inflammation soit résolue".

Le médecin rappelle toutefois qu’il s’agit d'une petite étude. D'autres travaux sont nécessaires pour mieux comprendre cette inflammation persistante. "L'examen d'autres marqueurs inflammatoires nous donnera, espérons-le, plus d'informations sur la cause du syndrome post-COVID", a-t-il conclu.