Défibrillateur : oserez-vous vous en servir ?
En effet, l’utilisation d’un défibrillateur n’est pas innée comme le démontre cette enquête hollandaise réalisée dans la gare d’Amsterdam, équipée de 5 défibrillateurs, auprès de 1.000 personnes.
A la question que feriez-vous si une personne s’écroulait au sol comme s’il s’agissait d’un arrêt cardiaque, seuls 6% des personnes interrogées ont pensé au défibrillateur. Après leur avoir désigné un défibrillateur installé dans la gare, seules 47% ont su identifier l’appareil, mais à peine la moitié d’entre elles ont indiqué savoir l’utiliser. Nombreuses aussi sont les personnes qui ont déclaré refuser de l’utiliser, sous prétexte qu’elles ne savaient pas s’il fonctionnait, de peur de blesser la victime ou encore de poursuites judiciaires.
Que retenir en pratique
Il faut penser au défibrillateur, oser l’utiliser et savoir que son fonctionnement est très simple, il suffit de suivre les instructions vocales.
Chaque année en France, 40.000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque (soit 110 par jour). Selon l’Inserm, le taux de survie est actuellement estimé entre 2 et 3%, ce qui est très faible car en matière d’arrêt cardiaque, chaque minute compte : pour chaque minute qui passe, le taux de survie est réduit de 10%. Pourtant, dans 70% des cas d’arrêt cardiaque, des témoins sont présents et pourraient agir, en appelant les urgences (le 15 ou le 112 en Europe) et en utilisant immédiatement un défibrillateur. Le taux de survie pourrait alors, par exemple, gripper à 20 ou 30%, comme cela est observé à Seattle, où l’installation de défibrillateurs est généralisée, et où les témoins osent s’en servir !
Pour en savoir plus sur l’utilisation du défibrillateur :
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