Quelles solutions en cas descente d’organes ?
Enfin, lorsqu’un traitement s’impose, le choix de celui-ci dépend de plusieurs paramètres : du degré de descente, du nombre d’organes descendus, des symptômes, de l’âge, de la nécessité de préserver la fonction génitale et sexuelle.
- La rééducation périnéale (exercice faisant travailler les muscles du périnée) est recommandée en cas de prolapsus léger afin de renforcer le plancher pelvien.
- Le pessaire. Sous la forme d’un diaphragme, d’un cube ou d’un coussinet, il s’insère dans le vagin pour soutenir les organes pelviens. Ils sont généralement réservés aux femmes très âgées.
- La chirurgie, indiquée chez les femmes qui ne désirent plus avoir d’enfant, est correctrice. Elle se réalise généralement par voie vaginale et vise à renforcer le plancher pelvien. Une intervention par voie abdominale via une cœlioscopie se justifie parfois en cas de prolapsus sévère de l’utérus ou du vagin. On peut être amené à fixer la partie supérieure du vagin à l’os pelvien. En cas d’incontinence ou de risque d’incontinence, l’intervention chirurgicale traite en même temps cette affection.
On retiendra qu’il existe des solutions contre le prolapsus et que la chirurgie permet aujourd’hui un traitement définitif avec disparition des symptômes. La descente d'organes n'est pas si exceptionnelle : on considère que près d’une femme sur onze devra recourir à un traitement chirurgical du prolapsus dans sa vie.
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Doshani A. et al., Uterine prolapse, BMJ, 335 : 819-23, 2007.