" Descente d'organes " : au-delà du tabou, les solutions
Ce trouble est caractérisé par la descente d'un ou plusieurs organes du petit bassin : vessie, utérus, vagin, rectum. On sent « une sorte de boule dans le vagin », « une boule de la taille d'un oeuf qui émerge dans le haut des cuisses » et qui disparaît après une nuit de sommeil. Malgré cette sensation de pesanteur, particulièrement en fin de journée, le prolapsus n'est pas toujours extériorisé. Difficultés à uriner qui s'amplifient au cours de la journée, cystites à répétition, incontinence urinaire associée à une constipation, et parfois même, incontinence anale. Au final, le prolapsus se caractérise par une gêne physique, psychologique et sexuelle.
En vingt ans, les consultations liées à ce trouble auraient augmenté de 45%. C'est dire la fréquence de cette affection et la levée progressive du tabou. Face aux difficultés quotidiennes que les femmes endurent, elles osent enfin en parler.
Les sujets à risque
- Les femmes ayant vécu un accouchement particulièrement long et difficile.
- Les grandes sportives ou les professeurs d'éducation physique.
- Celles devant porter des charges lourdes : aides-soignantes, agricultrices, pompiers, militaires ...
- Les vendeuses en station debout prolongée.
Les solutions
Le traitement est avant tout préventif, particulièrement après un accouchement : les séances de rééducation des muscles périnéaux sont indispensables. En cas de trouble débutant, la rééducation est également indiquée. Parfois, on recourt à un pessaire. Sinon, la chirurgie, de plus en plus souvent par voie vaginale, est curative. Elle repose sur une approche globale, gynécologique, urologique et proctologique.
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