Don d’organes : élargissement des conditions de prélèvement
Pas assez de donneurs, pas assez de greffons
Déjà pratiqué dans d’autres pays (États-Unis, Royaume Uni, Espagne, Pays Bas, Belgique), ce type de prélèvement sur une personne décédée d’un arrêt du cœur contrôlé, c’est-à-dire décidé par une limitation ou un arrêt de son traitement devenu inutile, est complètement nouveau en France. En effet, jusqu’à présent dans notre pays, le prélèvement d’organe n’était possible qu’après une mort encéphalique ou un arrêt cardiaque accidentel (par infarctus notamment). Désormais, dans ce centre hospitalier Annecy Genevois, les conditions de prélèvement sont élargies aux personnes décédées en soins intensifs aux urgences, par arrêt volontaire d’un traitement prolongeant artificiellement la vie inutilement (ventilation artificielle).
Réduire les délais d’attente
Cette nouvelle modalité des conditions de prélèvement devrait augmenter le nombre de greffons disponibles, qui est encore aujourd’hui très en dessous des besoins. À titre d’exemple, sur les 10.000 personnes en attente d’une greffe de rein en 2013, seules 3.000 ont pu être greffées...
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