La douleur et ses traitements en 12 points clés
Si ce n'est déjà fait, faites le test avant de consulter les bonnes réponses. 1) La morphine, utilisée depuis des millénaires, reste le médicament de référence contre les douleurs les plus sévères. Vrai 2) A partir de quel âge peut-on donner de l'aspirine ? 16 ans A lire sur e-sante : Pas d'aspirine pour les moins de 16 ans ! 3) En revanche, on peut donner à un enfant du paracétamol ou de l'ibuprofène. Vrai 4) L'ibuprofène chez l'enfant est uniquement contre-indiqué en cas de varicelle ou de suspicion de varicelle. Vrai A lire sur e-sante : Varicelle : pas d'AINS chez l'enfant ! 5) Même utilisée à des fins thérapeutiques, la morphine rend toxicomane. Faux Le risque de dépendance à la morphine est très rare lorsque cette molécule est utilisée comme antalgique dans le cadre d'un traitement bien défini. 6) Les enfants souffrent moins que les adultes. Faux La sensation douloureuse existe dès la naissance. En plus, la douleur physique s'accompagne souvent d'une sensation de détresse et génère de la peur. D'où la nécessité d'une attention particulière chez les enfants. 7) Un traitement antalgique ne doit être donné à un enfant qu'en dernier recours. Faux La douleur est un frein à la guérison, plus on attend, plus elle est difficile à traiter. 8) Plus on vieillit, plus on devient douillet. Faux Il n'existe pas de différence de seuil de douleur entre les jeunes et les personnes âgées. Les plus âgées auraient même tendance à moins se plaindre de leurs maux. En revanche, le risque de souffrir de douleurs augmente avec l'âge, mais la plupart peuvent être soulagées assez efficacement. 9) Dès le début du 6e mois de grossesse, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), dont fait partie l'aspirine, sont contre-indiqués, même de manière ponctuelle. Vrai A lire sur e-sante : Pas d'aspirine pendant la grossesse !!! 10) Quel est l'antalgique le plus utilisé dans le monde : Le paracétamol. 11) Quel est le principe actif de l'aspirine ? L'acide acétylsalicylique. 12) Un enfant peut avoir mal sans pleurer. Vrai Chez l'enfant, la douleur est particulière car elle s'exprime en deux phases : une phase aiguë pendant laquelle il exprime sa douleur, et si la douleur se prolonge, une phase dite d'" inertie psychomotrice ", où l'enfant n'a plus assez d'énergie pour se plaindre. Il faut donc toujours se méfier d'un enfant trop calme.Pour en savoir plus : Quand la douleur devient une maladie en soi...
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