L’échographie détecte le risque d’accouchement prématuré dès le 4e mois
Prévenir plus tôt le risque d’accouchement prématuré
Cette petite étude américaine a porté sur 67 femmes enceintes et totalisé 240 échographies réalisées entre la 17e et la 26e semaine de grossesse. Les chercheurs ont remarqué une atténuation du signal aux ultrasons (reflétant des variations de la teneur en eau des tissus et en fibres de collagène) chez les femmes qui présentaient un risque d’accouchement prématuré (avant 37 semaines). Ce signal est détectable dès la 17e semaine, contre la 27e semaine en utilisant la mesure du col de l’utérus (inférieur à 2,5 cm). Ainsi, grâce à l’échographie (examen non invasif), on pourrait identifier dès le 4e mois de grossesse les femmes à risque d’accouchement prématuré.
Identifier et suivre les femmes à risque d’accouchement prématuré
Lorsqu’un risque d’accouchement prématuré est connu, un suivi plus rigoureux de la grossesse est mis en place, parfois accompagné, selon le stade de la grossesse, d’un traitement médicamenteux pour stimuler le développement du fœtus et arrêter les contractions, voire un cerclage du col de l’utérus. Parmi les mesures de prévention : repos, relaxation, consultation immédiate en cas de fièvre, grande régularité dans le suivi médical, reconnaissance des signes annonçant une menace d’accouchement prématuré.Chaque année en France, 55.000 enfants naissent prématurés, dont 1 sur 5 grand prématuré (entre 22 et 32 semaines). Les risques pour l’enfant dépendent bien entendu du degré de prématurité : fragilité, sous poids, problèmes respiratoires, hémorragie intracrânienne, risques d’infections…
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