L’échographie fœtale « souvenir » est vivement déconseillée !
L’échographie « souvenir » : les gynécologues ont déjà alerté contre les risques de surexposition fœtale
L’exposition des fœtus à l’échographie non médicale inquiète depuis longtemps les autorités et les professionnels de santé.
Face au développement de cette pratique, le Collège national des gynécologues a déjà interpellé les autorités fin 2011, au sujet des « échographies fœtales commerciales sans finalité médicale », indiquant que « les risques d’exposition prolongée aux ultrasons ne sont pas nuls, tout particulièrement sur le cerveau et l’œil du fœtus, surtout au premier trimestre, ou si la patiente a de la température ».
Autrement dit, il est déconseillé de faire une échographie souvenir, laquelle conduit à un risque de surexposition par rapport aux examens médicaux pratiqués au cours de la grossesse.
Au final, le CNGOF recommande explicitement « de limiter cette exposition dans le cadre d’un acte médical et au niveau le plus faible possible pour réaliser le meilleur diagnostic ».
Les autorités déconseillent également les échographies « souvenir »
La HAS propose aujourd’hui dans un avis d’adopter un renforcement de la réglementation des échographies dans le cadre de la grossesse.
Elle met en garde les futurs parents sur les risques inhérents aux échographies qui n’ont pas de justification médicale, et dont le seul but est de produire des images souvenir du fœtus.
L’échographie doit être réalisée « dans un but diagnostique, de dépistage ou de suivi et exclusivement pratiquée par des médecins ou des sages-femmes ».
Il est nécessaire de « limiter les durées d’exposition lors des échographies ».
Enfin, la HAS demande la poursuite de l’évaluation de l’ensemble des risques associés à la pratique des échographies fœtales.
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