Un métal toxique pourrait être à l’origine de l’endométriose
Les études scientifiques se poursuivent quant à l’origine potentielle de l’endométriose.
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Endométriose profonde : comment la reconnaître ?Publiée dans la revue Human Reproduction, une étude récente a montré que l’endométriose aurait plus de risques de se développer lorsque la patiente est exposée au cadmium, métal toxique que l’on retrouve alors dans les urines.
A savoir, le cadmium est un sous-produit de la métallurgie du zinc. L’OMS le place parmi les 10 principaux produits chimiques préoccupants pour la santé publique. On peut le retrouver notamment dans la fumée de cigarette et dans certains aliments contaminés.
De nouvelles pistes de recherche pour identifier les causes de l’endométriose
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont utilisé les données du National Health and Nutrition Examination Survey.
Les urines des différentes femmes présentes dans la cohorte ont été analysées afin de déterminer leur concentration en cadmium.
Les femmes ont ensuite été divisées en quatre groupe en fonction de la quantité de cadmium contenu dans les urines, allant de la plus faible à la plus élevée.
Les femmes appartenant au groupe dont les urines avaient la plus haute concentration en cadmium présentaient une prévalence accrue de 60 % de l'endométriose.
Alors, dans leurs conclusions, les chercheurs ont indiqué : « Comme les œstrogènes font partie intégrante de la pathogenèse de l'endométriose et de la progression des lésions d'endométriose, l'exposition au cadmium, un métallœstrogène, peut augmenter le risque d'endométriose. »
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https://www.endofrance.org/la-maladie-endometriose/lutter-contre-la-douleur/