Une famille sur trois refuse le don d’organes
L’activité de prélèvements d’organes est en hausse
Selon le rapport médical et scientifique du prélèvement et de la greffe en France que publie chaque année l’Agence de la biomédecine, si l’activité de prélèvements d’organes a augmenté de 4 % en 2013 (2.100 prélèvements contre 2.016 en 2012), c’est principalement en raison d’une hausse des donneurs vivants. Ils étaient 420 à offrir un de leur organe de leur vivant, contre 374 en 2012 et seulement 192 dix ans plus tôt. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de proches de la famille ou de l’entourage du malade qui offrent un de ses reins, plus rarement un lobe de foie.
On constate également une hausse des prélèvements sur sujets décédés en état de mort encéphalique, le plus souvent lié à un accident vasculaire cérébral (AVC) ou à un traumatisme crânien. Cela dit, les causes de décès des donneurs recensés sont essentiellement cardiovasculaires (58 %), viennent ensuite les défaillances respiratoires et les intoxications.
L’opposition est en très légère baisse mais reste importante…
Face au manque de greffons qui persiste notamment dans le domaine de la greffe rénale, premier type de greffe réalisé en France, les oppositions des familles au prélèvement sont toujours trop importantes, même si l’on a constaté une tendance à la baisse. En 2013, 33 % des proches se sont opposés au prélèvement, « soit 1.099 donneurs non prélevés pour ce motif, chiffre en baisse par rapport à 2012 ». À noter que le taux de refus varie fortement selon les régions et d’une année sur l’autre, allant par exemple de 20,4 % en Franche-Comté à 52,6 % en Martinique en 2013.
Pour en savoir plus sur l’activité de greffes, et pour vous convaincre d’indiquer clairement dès aujourd’hui à vos proches votre position quant au don de vos organes (ne pas savoir si le défunt était pour ou contre le don de ses organes est le premier motif de refus), rendez-vous sur le site de l’Agence de Biomédecine : www.agence-biomedecine.fr.
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