Quels sont les traitements des fibromes utérins ?
Tout dépend de l'objectif. Si l'on veut éviter les règles hémorragiques, l'emploi d'hormones progestatives du 16e au 25e jour du cycle ou même 21 jours sur 28 peut se révéler utile. Le résultat est très variable, il dépend de chaque femme et du progestatif utilisé.
Mais dans tous les cas, le traitement est uniquement symptomatique car il n'empêche pas le fibrome de pousser. Le but est d'empêcher la muqueuse utérine de pousser de façon exubérante et de provoquer des règles trop abondantes.
Dans ce même ordre d'idées, la pilule peut aussi avoir un effet intéressant. La mise en place d'un stérilet diffusant un progestatif (ex. Mirena®) peut aussi apporter une solution intelligente à des règles trop importantes.
Si l'on veut empêcher un gros fibrome de se développer en volume, on peut provoquer une ménopause artificielle à l'aide de médicaments capables de stopper le fonctionnement des ovaires.
Dès lors que le fibrome n'a plus d'hormones pour vivre, il s'atrophie et diminue de volume.
Le problème de ce traitement est qu'il nécessite des injections intramusculaires mensuelles ou trimestrielles, et surtout, qu'il s'accompagne des symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, migraine, insomnie, etc.), ce qui est gênant chez des femmes de 45 ans par exemple.
Contre cet inconvénient, on peut cependant prescrire un léger traitement hormonal compensatoire. Mais cette technique est parfaitement réalisable et selon les cas, il arrive que le fibrome ne récidive pas à l'arrêt de cette médication (analogues de la LH RH).
Il existe également des médicaments anti-hémorragiques : certains anti-inflammatoires et en particulier l'acide méfénamique (Ponstyl®). Ces traitements sont symptomatiques et vont limiter le flux des règles.
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